La quasi « invisibilité » ou pour le moins la banalité des objets visibles les plus sophistiqués de l’univers de la haute technologie, constitue, pour Lewis Baltz, une occasion de créer la fiction à même de dévoiler le champ des réalités. Alors, l’exploration de l’étendue et des limites de l’information photographique, au cœur de son œuvre, et donc la mise en question du médium trouvent particulièrement matière à s’accomplir dans ce travail. La haute technologie, fait décisif actuel de notre environnement, en même temps qu’elle fait la preuve de l’habileté technique de l’homme interroge sur sa capacité à la sagesse. Parce que les innovations prennent de vitesse la pensée de leurs finalités et leur compréhension, la maîtrise de celles-ci échappe au plus grand nombre.