Finissage de l'exposition "Un temps pour touT/S"

Cette exposition est le fruit d’un travail photographique sous forme d’ateliers mené par un groupe d’adultes de l’APSA, accompagnés par l’artiste Elvire Prévot entre mars et juin 2017.

L’exposition est visible du 30 juin au 26 juillet 2017 à la médiathèque d’Avion. Un finissage est organisé le mercredi 26 juillet à 15h.

Complémentaire à l’exposition, un magazine a été imaginé pour porter un regard différent sur le travail accompli à travers un choix de photographies qui n’ont pas été montrées au public. Il s’agissait de donner à
voir quelque chose de plus personnel, dans un espace particulier – celui du livre.
C’était également l’occasion de garder une trace du chemin parcouru par chacun à l’occasion de ces séances.

« Quand je vous ai rencontrés, vous m’avez demandé des « trucs », de la « technique », pour faire de « belles photos ». C’est autre chose que je vous ai proposé : je vous ai invités à vous asseoir, à prendre le temps de regarder. Autour de vous, à l’extérieur, mais aussi et surtout à l’intérieur. En vous. Je vous ai lancé une invitation à ce que chacun regarde en lui. Les yeux baissés ou fermés vous m’avez fait confiance et suivie dans ces étranges explorations… Vous y avez découvert des sensations, perçu des formes, des couleurs. Parfois, vous reconnaissiez de lointaines images, des impressions de « déjà-vu » aussi.

Je vous ai proposé de travailler avec le corps. Le vôtre. Votre corps de photographe. À partir de lui. Très vite, vous avez senti : « Ça bouge ».  « Ça respire ». « Ça vit ». Jusqu’à ce que vous compreniez que je n’avais rien à vous apprendre : tout est en vous.

La dernière fois que je vous ai vus, vous aviez des projets avec la photo : vous inscrire au photoclub de la ville, prendre des photos pour communiquer, travailler en groupe, l’introduire dans votre travail, en faire votre travail… L’unique souci de la « belle photo » était décidément loin derrière vous et votre regard nouveau sur les choses et le monde me rappelait les enseignements de mes « maîtres ».  Merci. »  Elvire Prévot